Dans le Ried de Bischwiller
A Vélo avec Claude Vigée et Emile
Storck a paru dans Peut-être n° 10, Revue de l’association
des Amis de l’œuvre de Claude Vigée, pp. 75 à 84.
Comparaison
entre un tour à vélo (Velodür) du
jeune Claude Strauss (Vigée), dans le pays de Bischwiller (pays du Ried au nord
de Strasbourg), et une promenade à bicyclette d’Emile Storck quelque part
« à travers les prés mouillés d’automne », évoquée dans un poème
intitulé « Blost in de klare… » (Melodie uf der Panfleet) et traduit par « Souffle en ces
lumineuses… » (dans Par les fossés
et les haies, p. 140-141). Voilà pourquoi nous reproduisons ici ce poème et
sa traduction de 2012.
Or,
à le relire, nous avons relevé dans cette traduction (signée Jean-Paul Sorg et
Richard Ledermann) un grave contresens.
O
das langsame Fahre
in de herbschtnasse Matte !
Ce
n’est pas
ô cette onde qui passe lentement
à travers les prés mouillés
Il
n’y a pas d’onde qui passe… Le traducteur avait trop d’imagination. Il faut
seulement, pour rester dans l’unité descriptive du poème, voir un cycliste qui
passe… Ce qui donne (nouvelle traduction proposée) :
Oh !
comme on passe lentement
dans les prés mouillés d’automne
Le
cycliste ne suit pas le chemin, il roule dans l’herbe ? Il faut croire.
Plus loin, s’arrêtant auprès d’une rivière, il pose son vélo (si Rad) contre un
aulne. Emile Storck se promenait bien à bicyclette ce jour-là.