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Cercle Emile Storck
Emile Storck Kreis
Guebwiller
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Emile Storck
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Le samedi 12 janvier 2019 à 15 heures des membres du Cercle Emile Storck ont répondu à l’invitation du Cercle Nathan Katz.
Recueillement, au cimetière central de Mulhouse, sur la tombe du poète Nathan Katz, décédé le 12 janvier 1981. Hommage à celui que le secrétaire du Cercle, Claude Diringer, appelle « notre référent et maître en poésie ». Dépôt d’une gerbe  et lecture du prologue d’Annele Balthasar.
Wie sin als d’Chaltnacht mankmol so still !
Haal flàckeret no im Ofe n e Schitt,
Dr Wing lottlet dusse n am Schiretor –
De danksch an friehjeri Zit.


* Enfin une nouvelle édition d’Anne Balthasar – et bilingue !
Des textes annexes éclairants. En particulier, de Jacob Rogozinski, « La chasse aux sorcières à l’époque d’Anne Balthasar » - et ses nouvelles formes de nos jours !
De Francis Krembel, son témoignage sur l’enterrement de Nathan Katz (il était présent) et un texte de reconnaissance.



N Katz, tombe 12.1.18 Platt
Ein Kampf für die Lebensfreude

Vient de paraître chez Arfuyen une édition bilingue, La petite Chambre qui donnait sur la potence. Traduction par Jean-Louis Spieser. De juin 1915 à septembre 1916, le soldat Nathan Katz a été emprisonné dans un camp en Russie. De sa captivité – de son confinement - il a fait un « combat pour la joie de vivre ». Lire ici une présentation-préface de Jean-Paul Sorg.



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D’Ardwibele, Ein Spiel im Sundgau in 8 Bildern, est un conte féérique publié par Nathan Katz en 1930 chez Alsatia. L’argument est tiré d’une légende sundgauvienne autour d’une grotte dite des nains dans les rochers au-dessus de Ferrette. Y vivaient des Ardwibele qui intervenaient favorablement dans la vie des paysans. Mais ceux-ci se montrant trop curieux et essayant de les piéger, ils disparurent. Un petit garçon rêve de les revoir. Sa grand-mère raconte…
Victor Hell (1920-1994) a publié en 1978 une œuvre importante, Nathan Katz, Itinéraire spirituel d’un poète alsacien, éditions Alsatia. Né à Oberdorf, à côté de Waldighoffen. Il a été professeur de littérature comparée à Mainz et à Strasbourg. Récapitulation ici de sa vie et de son œuvre (Pour une culture sans frontières). Dans son livre sur Nathan Katz, on apprend incidemment qu’un des plats sundgauviens préférés du poète était les Pflütta. L’article que l’on pourra lire ici a été publié dans L’  Ami-Hebdo, le 8 novembre 2020.
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    À propos du patronyme Katz et du prénom Nathan
 
    Généalogie
    Jean-Louis Spieser, qui a traduit en français Annele Balthasar et Das Galgenstüblein, a appris que le nom « Katz » n’a rien à voir avec les chats.
« Il s’agit de la tribu des prêtres, les « saints Cohen », Kohen tsadik. On les reconnaît sur les pierres tombales des cimetières juifs aux deux mains qui bénissent. » Sur Wikipedia.org/wiki/Tsadik, on lit : « Dans l'absolu, le tsadik parfait ne pèche jamais, ni en action ni en parole ni même en pensée. Selon le Livre des Proverbes, le Tsadik est le fondement (yessod) du monde. Quant à Nathan, il est le prophète qui vient montrer sa faute à David en lui racontant une parabole. Il dénonce l’injustice du roi. Ainsi Nathan Katz de Waldighoffen porta-t-il un nom et un prénom prémonitoires, accordés à sa vocation. »
    Gérard Pfister, en état de surprise : « Katz connaissait-il cette étymologie ? Se l'est-il appropriée ? Cela me semble peu probable.  Mais qu'elle ait orienté à son insu son destin, c'est cela qui est admirable. Qui mieux que lui en effet pouvait porter ce nom ? Quel dommage que sur sa tombe ne figurent pas ces deux mains bénissantes. Mais sa vraie tombe, ce sont ses livres et chaque mot que tracent ses mains a bien quelque chose d'une bénédiction. »
Correspondance Nathan Katz – Emile Storck

7 lettres, de 1960 à 1967, échangées entre Mulhouse et Guebwiller. Elles sont toutes manuscrites, sauf celle, assez longue, du 4 mars 1966, écrite par E. Storck à la machine.
La première, de Nathan Katz, le 14 octobre 1960, remercie le « cher Monsieur Storck » pour l’envoi de plusieurs livres. Curieusement, la réponse de celui-ci porte la même date.
Un grand merci à Liliane Haering qui a saisi les textes.
 
 
 
Rencontre avec Nathan Katz

Sylvie Reff avait 24 ans. Elle écrivait (déjà) en alsacien et en français. Elle rencontra Nathan Katz le 23 octobre 1970, invitée dans son appartement à Mulhouse, rue de Habsheim. Elle avait pris des notes et rédigé un article. Pour ne pas oublier, dit-elle. Le poète lui était apparu comme « un géant forgé de douceur ». 
Lire son témoignage et ses réflexions sur la traduction : Sylvie Reff Ma rencontre avec Nathan Katz 1970


02 Nathan Katz avec Sylvie Reff
Un rosier sur sa tombe
 
L’idée a jailli devant la tombe de Nathan Katz, le 13 janvier, d’y planter un rosier. Jean-Louis Spieser, le traducteur d’Annele Balthasar et de Galgenstüblein, avait déterré des archives de la BNUS un poème émouvant et étonnant, Mi Grab !, daté de mai 1913. Le poète, né le 24 décembre 1892, avait vingt ans! Ich winsch kä Stei üs Granit / wenn ich im Grab tüe rüehje ; / ich winsch m’r nur ass üf’m Grab / a Rosestock tüet Bliehje.
Un comité d’amis se créa, sous la direction de Claude Diringer. Des mécènes s’annoncèrent. On fit le choix d’un rosier Simone Veil. La plantation eut lieu samedi le 11 mai, en présence d’une vingtaine de personnes.
Lire Mi Grab intro JL Spieser       Compte rendu dans l'Alterpresse et traduction par Daniel Muringer