Les deux frères dans l'armée française en 1919
Les deux frères devant la maison familiale à Guebwiller
Document
biographique
Dans la perspective toujours ouverte
d’un ouvrage de biographie croisée sur les deux frères, Joseph et Emile, nous
ajoutons l’analyse d’un document qui se rapporte à une phase de leurs études
universitaires. Pour sans doute préparer une épreuve de psychopédagogie, qui
faisait partie des épreuves de l’agrégation, ils ont « potassé » le Précis de psychologie du philosophe
américain William James (1842-1910), fondateur du « Pragmatisme » et
reconnu alors aussi comme le fondateur d’une psychologie scientifique.
Le Dr. Daniel Storck, fils de Joseph et
neveu d’Emile, a trouvé dans la bibliothèque familiale les deux exemplaires
dont les deux candidats se sont servis. A partir de leurs annotations en marge,
il a tenté de comparer la personnalité de l’un et de l’autre. Lire...
Texte de
Joseph Storck sur « la poésie alsacienne ». Ce sont des notes prises
en vue d’une conférence qui fut donnée à l’Ecole Normale, devant des
stagiaires, le 21 avril 1977. Merci à Daniel Storck, qui les a retranscrites à
partir d’un brouillon manuscrit, « parfois difficile à déchiffrer ».
Ces notes présentent aujourd’hui un double intérêt historique. Elles témoignent
de l’intérêt que Joseph Storck, ancien inspecteur d’académie attaché après-guerre
à un enseignement immersif et intensif du français, portait cependant à la
question de la place et valeur du
dialecte. Sans doute en pensée avec son frère Emile, poète, qui enseigna
l’allemand dans cette Ecole. Et puis, on découvre quelle conception on pouvait
se faire, à l’époque, de la littérature alsacienne. Il y a un peu plus de vingt
ans. C’est peu et c’est beaucoup ! Que de changements et de nouveautés
depuis ! Aujourd’hui on ne distinguerait plus entre dialecte et
« langue de culture ». Puisque le dialecte est pleinement reconnu
comme langue littéraire de culture régionale. Une langue de culture – de
poésie, de théâtre -, qui n’est plus une langue populaire ? C’est le
paradoxe. Quel avenir ?